L' onction des malades
Avec la maladie, la vie bascule parce que le corps ne répond plus. Coupé du monde, le malade se sent inutile, seul et encombrant. Dans ces moments parfois terribles, il est important de se rappeler que le Christ a traversé lui aussi de terribles souffrances, et que mieux que tout autre, il peut être le compagnon de route, tout au long de ce chemin de croix.
L’Eglise propose aux souffrants de recevoir à l’hôpital ou à domicile, le sacrement du pardon, la communion, et l’onction des malades. Le sacrement de « l’onction des malades » est une aide pour lutter, avec sa foi, et n’a rien de magique. Il est signe que bien qu’isolé, la personne souffrante est toujours membre de l’Eglise.
Je t’aime comme tu es. Tu as du prix à mes yeux.
Laisse moi t’aider à porter ton fardeau et crois-le, crois-moi, .... au bout du chemin, il y a la vie !
Un geste d’amour, de compassion et de tendresse
Le prêtre pose ses mains sur ma tête, pour me bénir à la manière et au nom du Christ.
Ce geste plein d’amour et de tendresse, me donne envie, comme un tout petit enfant, de me jeter dans les bras de mon Père pour recevoir sa force et sa protection. Il n’est accompagné d’aucune parole, comme une étreinte entre deux êtres qui s’aiment.
Par cette onction sainte, que le Seigneur te réconforte
Le prêtre trace le signe de croix sur mon front et mes mains ouvertes avec le Saint Chrême, l’huile parfumée, celle utilisée le jour de mon baptême.
Ce geste veut me dire que même malade, il « sent bon » être enfant de Dieu. Cette odeur se répand comme l’Esprit saint qui pénètre en moi.
Il est la force qui m’aide à garder le cap, malgré l’épreuve de la souffrance et de la solitude.
Le sacrement du frère
De nombreuses personnes, appelées « visiteurs de malades » collaborent à la mission des prêtres auprès des personnes malades.
Dans notre département, ils sont environ 600, répartis en une soixantaine d’équipes.
Les visiteurs de malades sont formés et envoyés en mission par l’Eglise auprès des malades et de leurs familles, mais aussi auprès du personnel hospitalier et des maisons de retraite. Ils visitent la personne malade, lui portent la communion, et la bénissent, c’est à dire qu’ils la recommandent à Dieu. Cet accompagnement s’appelle le « sacrement du frère ».
« Je suis avec toi pour lutter contre la maladie et le découragement. »
Afin d’accueillir dans ma vie, au cœur de ma souffrance de malade, cette parole du Christ et de son Église, je peux demander à mes proches ou au sein du service hospitalier, à rencontrer un visiteur de malade, envoyé en mission par l’Église.