Les sapeurs-pompiers fêtent Sainte Barbe
“Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même”
Ce 30ème dimanche ordinaire a été… moins ordinaire : les sapeurs-pompiers du centre de secours de Saint-Jorioz ont repris la tradition de fêter leur sainte patronne, Sainte Barbe (avec un peu d’avance, admettons-le, c’est normalement le 4 décembre).
C’est donc une assemblée plus nombreuse que d’habitude qui a assisté à la messe, avec les familles des sapeurs-pompiers venus participer à cette fête.
Le commandant du CPI (centre de première intervention) de St-Jorioz a lu la 2ème lecture, et les sapeurs-pompiers présents ont reçu la bénédiction du père John, curé de la paroisse Sainte-Teresa de Calcutta.
Puis, après la messe, ils sont partis en procession, précédés par la batterie-fanfare “La Saint-Jorienne” jusqu’au monument aux morts de la commune.
Pour toutes les personnes qui ont le souci des autres, qui offrent leur temps, leur énergie, leur savoir-faire, leur patience, leur vie, à l’exemple du Christ,
pour sauver la vie des autres, comme les sapeurs-pompiers, nous te prions Seigneur.
A propos de Sainte Barbe (+ 235) est une illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident.
Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.
Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite dans le cirque de Nicomédie sans que les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens, ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que "une jeune femme barbare", Barbara.
Selon une autre légende, comme elle était d'une grande beauté, son père l'enferme dans une tour. Elle y devient chrétienne. Pour cela, son père la décapite lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé.
Ses attributs: une tour (trois fenêtres) à la main, ciboire et hostie, ou canon et barils de poudre.
(Source : Nominis)