Homélies de Pierre Masson _ 2019
Homélie pour les Funérailles de Françoise Denarié 29-06-2019
Textes bibliques : Isaie 25, 6-9 / Luc 24,13…33
« Je pars marcher ! » c’est le dernier message que tu as laissé sur la table de la cuisine, Françoise, ce matin où tu nous as quittés ! Tu avais l’habitude de marcher pour soulager ton esprit et te libérer de ce qui pesait dans ta vie ! Tu avais marché vers Compostel. Le chemin avait du sens pour toi et sans doute que ta dernière décision était encore un pas sur ton chemin, le dernier pour nous. Sur les chemins, tu as cherché un bonheur, une paix , un horizon de vie nouvelle. Quand on part, on cherche toujours quelque chose ou quelqu’un. On va vers un ailleurs, on espère. Ta vie a été habitée par cet espoir, cette espérance, sur un chemin chaotique, mouvementé, difficile, semé de blessures et de joies. Tu as duré sur ce chemin, tu as tenu bon, jusqu’à ce matin qui nous a privé de toi.
Aujourd’hui notre adieu est éclairé par cette rencontre de l’Evangile entre Jésus et les deux disciples fermés à la source de la vie, à la résurrection. Ils sont dans le doute, une forme de désespoir, une nuit intérieure. Et Jésus, ton ami et le nôtre, les rejoint et marche avec eux. Toi aussi tu as marché avec lui, et aujourd’hui je crois que tu t’émerveilles devant sa présence fidèle tout au long de ta vie ; maintenant tu le sais : tu n’as jamais été abandonnée, il a toujours été là. Et voici que s’engage pour les disciples d’Emmaüs le dialogue qui ouvre leur cœur : « J’ai habité votre mort pour y planter ma vie ! » semble leur dire Jésus ! Et la rencontre s’illumine au cours d’un repas fraternel, où l’ami tout à la fois disparaît et laisse une trace de sa présence, un signe indélébile de son passage dans le cœur.
Il me semble que tout cela te ressemble, Françoise : tes doutes… tes interrogations… tes recherches… ton dialogue avec le Seigneur… les repas de chaque dimanche à la messe… et ces repas où tu aimais rassembler ta famille et tes amis. C’est justement un repas de fête que le prophète nous a offert comme promesse de vie éternelle. Alors viennent à notre cœur ce refrain et cette prière :« Ajoute un couvert Seigneur à ta table. Reçois–la bien chez toi. Elle était notre amie ! »
Aujourd’hui c’est un peu le mystère de nos vies que nous célébrons avec ton départ. Le mystère de nos solitudes et de nos amitiés…le mystère d’un Dieu à la fois proche et lointain, présent et absent, compagnon de route et inconnu qui s’éloigne…mystère de nos chemins chaotiques et pleins d’espérance…mystère de nos indifférences et de nos services généreux envers les plus pauvres.
Au coeur de ce mystère de nos vies nous voulons croire pour toi et pour nous, à la présence du ressuscité. Qu’Il t’accueille dans ses bras d’amour. Qu’Il te donne sa paix pour assouvir celle que tu as cherchée et désirée.
Un dernier mot, Françoise : toi, si exigeante, continue à nous bousculer gentiment, pour aller plus loin et être meilleurs !
Dimanche de Pâques – Année C
Quelle surprise pour Marie-Madeleine en ce premier jour de la semaine…
La pierre du tombeau est roulée!
La pierre qui fermait le tombeau… la pierre qui gardait le corps de Jésus prisonnier de la nuit… cette pierre est roulée… Le tombeau est grand ouvert… et toute la lumière du jour naissant, entre de nouveau dans ce creux de la nuit!
La pierre est roulée! La Lumière a vaincu l’obscurité de la mort. La nuit s’est retirée. L’Aube d’un Jour Nouveau – Éternel – est apparue.
Mort, où est ta victoire?
La pierre est roulée… et le tombeau du Seigneur est vide!
Expérience douloureuse de l’absence… Marie-Madeleine, troublée, interdite, s’en va avertir les disciples : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau! »
Le Père, Notre Père, par la puissance du Saint Esprit, a ressuscité Jésus, son Fils bien-aimé. L’Amour a enlevé son Bien-Aimé des griffes de la mort et des Ténèbres. L’Amour mis en échec un temps par l’aveuglement des hommes, est vainqueur! « Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu’Il a fait dans le pays des juifs et à Jérusalem ».
Jésus ne l’avait-il pas annoncé? « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit mis à mort, et que le troisième jour, il ressuscite ».
Il l’avait annoncé, et sa Parole est véridique. Sur elle, nous construisons notre vie. Sur elle repose toute notre confiance et notre espérance.
Le tombeau est vide…
Les disciples vont découvrir une autre forme de présence de leur Maître. Humainement, ils devront faire le deuil de sa présence physique. Expérience douloureuse qui creuse le cœur et le rend vulnérable, et plus humble… Deuil douloureux que Jésus lui-même va adoucir en leur apparaissant quelques fois jusqu’au moment où il va monter auprès de son Père, notre Père.
« Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde »… Le tombeau vide ne signifie pas l’abandon de Jésus. Les disciples – l’Eglise – ne sont pas abandonnés par leur Seigneur. Au contraire. Il les ouvre à une autre forme de présence – permanente et universelle.
Jean, le disciple bien-aimé, après avoir couru au tombeau avec Pierre, n’entre pas… Touché par le mystère qu’il pressent… Pierre, lui, entre dans le tombeau vide. Jean entre à son tour. « Il vit et il crut » nous dit l’Evangile…
Eh bien nous aussi, nous sommes conviés devant le tombeau vide, l’absence physique du Maître, à nous ouvrir au Mystère de la Foi : Mystère de la présence tout-autre du Ressuscité en nous, et en son Eglise aujourd’hui.
Quels que soient les événements heureux ou tragiques, quelles que soient nos journées paisibles ou bien éparpillées… JÉSUS RESSUSCITÉ EST LÀ BIEN PRÉSENT au cœur de nos vies, au cœur de notre monde. Près de nous. En nous. Au milieu de nous. Christ Ressuscité!
L’événement de la résurrection de Jésus n’est pas de l’ordre de la démonstration mathématique ou chimique! Elle est de l’ordre de la FOI nue, dépouillée, aimante… FOI en la Parole de Jésus lui-même d’abord et avant tout. Foi en l’expérience et le témoignage des disciples relatés dans les Evangiles. FOI enfin en Celui qui habite et agit en notre cœur : L’Esprit du Ressuscité. Lorsque nous faisons silence - lorsque nous nous ouvrons à notre frère pauvre, oublié, désemparé - lorsque nous arrêtons notre course au milieu de l’agitation mondaine - Il se révèle à nous, dans le secret de notre être. « Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur ».
Rencontre furtive, humble, mais vraie.
Rencontre heureuse et libératrice – comme pour les disciples le jour de Pâques. Dévoilement de la présence du Ressuscité, aujourd’hui-même, sur nos routes humaines… « C’est là l’œuvre du Seigneur, merveille devant nos yeux ».
Jésus Ressuscité est le Rocher sur lequel est bâtie notre Espérance. « Et l’espérance ne déçoit pas ». Car « nous savons en qui nous avons mis notre foi! ».
Christ est ressuscité.
Il est vraiment ressuscité. ALLÉLUIA!
Amen.
3ème dimanche de Carême Année C Josué 5, 9a.10-12 Ps 33 2 Co 5, 17-21 Lc 15, 17-21
Voilà un passage d’Evangile qui pose problème ! Difficile d’accueillir la Parole de Jésus ! « Vous périrez tous ainsi ! » Ou bien l’attitude du maître de la vigne vis-à-vis du figuier : A quoi bon épuiser le sol…coupe-le ! Dures et difficiles les paroles de Jésus parce qu’elles engagent la vie ! Il ne s’agit pas de conseils publicitaires ou pour faciliter l’existence. Il s’agit de vie et de mort. Comme nous le rappelle le CCFD aujourd’hui des millions de frères et sœurs souffrent de la faim. Dans l’Evangile c’est la vie ou la mort dans la conversion ou le refus de se convertir. Me vient l’image de celui qui roule à 200 à l’heure contre un mur. S’il ne freine pas et ne tourne pas son volant il va droit à la mort. Il y a quelque chose de cela dans l’appel de Jésus à la conversion. Prenez l’Evangile au sérieux ! Ce n’est pas Dieu mais derrière cette exigence de conversion il y a le vigneron qui fait patienter le maître : « Lxcaisse-le encore ! je vais m’en occuper, peut-être donnera-t-il du fruit ! Il y a ce Dieu qui veut libérer son peuple avec Moïse. Il y a ce vigneron, ce pourrait être Jésus et avec lui l’Eglise qui continue son œuvre d’appel à la conversion et à la vie. L’humanité semble semer la mort par la violence, l’injustice, le mépris des autres, des petits ou l’indifférence.
Le vigneron c’est Jésus qui cherche à offrir un autre chemin qui fasse porter des fruits de vie et d’amour. Il laboure par la parole et le témoignage, l’amour en actes, sa vie offerte.
L’espérance est là : nous ne sommes pas condamnés à la sécheresse, à l’infertilité de l’olivier.
Jésus nous appelle à porter du fruit en lui et avec lui. C’est ce que nous dit Cindy par sa demande de baptême.
Cette espérance, c’est celle que nous avons aussi les uns pour les autres : la patience, la douceur, c’est ce que vous vivez dans l’éducation de vos enfants ou de vos proches, particulièrement les malades. C’est ce que nous avons du mal à vivre avec les inconnus ou les gens lointains. En ce carême, voilà un appel à faire grandir toujours plus cette bienveillance du vigneron qu’est Jésus et de manière permanent et avec tous !
Homélie du Père Pierre Masson 2ème dimanche de carême année C Gn 15, 5-12. 17-18 Ps 26 PH 3,17-4,1 Lc 9, 28b-36
Cet évènement de la Transfiguration me fait penser aux primevère qui commencent à apparaître dans nos jardins. Ce n’est pas encore le printemps mais le soleil de ces fleurs l’annonce ! Pour les Apôtres, au sommet de la montagne, la vision de Jésus transfiguré annonce déjà la pleine lumière de la Résurrection. C’est le même qui est transfiguré, qui sera crucifié et que les Apôtres verront ressuscité. C’est le Fils de Dieu et c’est le Père qui le dit aux Apôtres : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui que j’ai choisi ! » annonce de cette autre parole venue du cœur du Centurion au pied de la Croix : « Vraiment cet homme est le Fils de Dieu ! » Ne pouvons-nous pas alors que Jésus est lumière dans la nuit de nos vies ? Que la Transfiguration est lumière dans la nuit de nos vies ? Que sa transfiguration est aussi la nôtre ? Car Celui que les Apôtres suivent sur les chemins de Palestine dans l’ordinaire des jours porte en lui par grâce d’amour du Père la lumière, la pureté de la Transfiguration. Elle est souvent cachée pour nous et en nous. Mais nous connaissons tous des moments de grâce où elle se révèle, où Jésus nous apparait dans sa beauté et sa lumière, et ces moments illuminent nos vies. Nous connaissons tous des personnes dont le visage rayonne d’une clarté, d’une bonté, d’une douceur qui nous étonne, nous fascine. Je garde en mémoire le visage d’une femme grabataire qu’on avait fait passer dans la grotte de Lourdes : on ne voyait plus que le rayonnement de son visage. La Transfiguration est pour nous cachée… Notre carême est peut-être le temps que nous prenons pour la chercher dans notre propre vie et la vie autour de nous : quelle beauté, quelle lumière, quelle présence de Dieu dans nos vies ? C’est ce que nous avons vécue lundi soir dans notre assemblée paroissiale. Nous avons cherché et partagé les signes d’espérance, les lumières au cœur des évènements difficiles et douloureux que nous traversons en Eglise et dans la société. Signes de la Transfiguration dans nos vies et dans nos cœurs, signes de la présence de Jésus sur nos chemins, signes de la beauté cachée dans l’humanité.
Il faut accepter d’entrer dans la lumière de la foi et de l’amour pour entendre la voix du Père nous dire : « Celui-ci est mon fils, écoutez-le ! » Rendons grâce pour ces moments où la présence lumineuse de Jésus se révèle à nous et demandons à jésus de se dévoiler à noc cœurs dans l’obscurité de nos vies.
Homélie du mercredi des cendres (6 Mars 2019)
Dans notre vie en société ou en Eglise ces derniers mois sont marqués par la violence, le rejet de l’autre, le mal fait aux personnes par des prêtres…Beaucoup d’entre nous sont inquiets et désorientés. Ce carême qui commence aujourd’hui est un appel à reconnaître notre péché pour aller vers la lumière et mieux la recevoir. Ce que nous vivons ressemble à une opération vérité pas agréable à vivre, qui met au jour des choses difficiles à voir…mais c’est un chemin de vérité. Et notre carême est aussi un temps de vérité sur nous-même, sur le monde, sur l’Eglise. Acceptons de devenir cendre, de voir comment s’éteint la lumière de Pâques dans nos cœurs, comment sèchent les rameaux de la Passion. Il nous est proposé de faire la vérité en rendant grâces aussi pour ce qui est bon. Cette unité devant le Seigneur nous rendra humbles et ouverts à la grâce, au salut de Dieu, à la joie de Pâques. Vivons notre carême dans la prière, le partage et la reconnaissance de notre péché. Le Seigneur voit dans le secret, Il nous invite à aller dans nos secrets pour y retrouver sa présence. Le carême, c’est notre terre d’hiver offerte à la pluie, au soleil, aux semences de Dieu, qu’elles germent et portent du fruit ! C’est Dieu qui vient apporter la lumière sa lumière dans toute notre vie, au plus profond de nos cœurs. N’ayons pas peur de cette lumière, de la vérité ! Laissons-nous regarder par le Christ, car il nous aime !
5ème dimanche C Dimanche de la Santé (10 février 2019 ) Is 6,1-2a. 3-8 1 Co 15, 1-11 Lc 5,1-11
Les lectures de ce dimanche nous offrent à méditer trois expériences spirituelles de vie nouvelle.
C’est d’abord Isaïe, qui, devant la manifestation de Dieu découvre son péché. Dieu vient le purifier avec un charbon ardent pour l’envoyer comme prophète : expérience de vie, de salut, de résurrection.
C’est ensuite Paul qui, de la même manière se reconnait le dernier des Apôtres, « l’avorton », celui qui n’a pas connu Jésus de son vivant. Il a été pourtant choisi comme Apôtre pour annoncer la mort et la résurrection de Jésus. Il est Apôtre par grâce. Résurrection de Paul.
C’est enfin Pierre, affronté à l’échec d’une nuit de pêche stérile. Pierre appelé par Jésus à s’abandonner à la Parole : « Sur ta parole je vais jeter le filet ! »
Pierre qui renonce à son savoir de pêcheur pour s’en remettre à la parole d’un autre. Il trouve ainsi l’abondance et devient « pêcheur d’hommes. » Résurrection de Pierre.
Cette expérience pascale de résurrection nous parle en ce dimanche de la santé. Il est possible pour tous au cœur de la souffrance et de la maladie de vivre un moment de résurrection intérieure en s’abandonnant à Jésus et à son amour. C’est le sens des miracles de l’Evangile : ils annoncent que la souffrance n’est pas n châtiment de Dieu et que Dieu vient nous en libérer.
Ils annoncent aussi que la maladie n’exclut pas, ne rejette pas en dehors de la communauté humaine et chrétienne. Ils proclament que la maladie a du prix pour Dieu.
Enfin les miracles annoncent une vie nouvelle, un monde nouveau : celui de la Résurrection.
Ainsi, au cœur de la souffrance, malades et soignants témoignent de la
Résurrection, de la vie et de l’amour plus forts que le mal et la souffrance.
C’est l’objet de notre prière en ce dimanche : que tous, unis dans la même foi en Jésus, nous fassions l’expérience de la résurrection pour nous-mêmes et ceux et celles que nous avons la grâce de servir.
2ème dimanche Année C (20 janvier 2019 ) Is : 62,1-5 Ps 95 1 Co 12, 4-11 Jn 22, 1-11
Quelle négligence de la part du maître de la noce ! Ou bien, les convives ont trop bu ou bien ils étaient trop nombreux, ou bien encore le maître a mal calculé ! Qu’importe ! la réalité est là ! On manque de vin ! Et c’est une catastrophe pour des noces, mais les noces de qui ? On ne sait pas ! Les mariés n’ont pas de nom. Comme s’ils n’étaient pas importants !
Mais alors de quelle noce s’agit-il ? les paroles d’Isaïe dans la première lecture viennent répondre à notre interrogation. A travers les paroles d’Isaïe, c’est Dieu lui-même qui parle : « Tu seras… »
Ainsi Dieu vient à épouser son peuple, l’humanité. Il vient faire alliance, il vient s’unir pour toujours à l’humanité dans la fidélité et la tendresse. Qui pourrait encore penser que Dieu est un juge qui nous fait peur ? Ou alors, c’est que les sentiments de Dieu et les nôtres seraient à l’opposé et que ses déclarations d’amour seraient mensongères.
Mais voilà que le jour des noces de Cana jésus vient donner vie, corps, visage à ce Dieu amoureux d’Isaïe. Normal que nous ne sachions pas qui sont les mariés : ce sont Jésus lui-même et l’humanité. A Cana, ce sont les noces du Fils de Dieu. Et pour ces noces avec nous, Jésus a besoin de vin, de bon vin, de vin en abondance. Ce vin, c’est son amour qui transforme les pécheurs en fils de Dieu. C’est d’ailleurs l’eau utilisée pour les rites de purification des juifs que Jésus transforme en vin. L’amour de Dieu ne lave plus de l’extérieur, il habite le cœur et transforme la personne. Dans ces noces tout devient possible : la joie peut renaître, la paix peut renaître, l’amour peut renaître, la lumière peut renaître, l’espérance et la confiance peuvent renaître : on l’appellera l’épousée.
A Cana Marie joue un grand rôle. Elle est figure de l’Eglise attentive aux besoins des hommes. Elle est l’Eglise qui intercède : « Ils n’ont plus de vin ». Elle est l’Eglise qui appelle à l’écoute et à l’obéissance : « Faites tout ce qu’il vous dira. ! »
Marie est la figure de l’unité des croyants en Jésus dans l’Eglise épouse du Christ. Cette unité est au cœur de notre prière en cette semaine de prière pour l’unité. Et la parole de Marie : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta Parole !» nous unit dans l’écoute de la Parole et la vie évangélique. C’est cette parole de Marie qui est au cœur des Journées mondiales à Panama Elle nous dit : « Laissez Jésus transformer vos vies, entrez dans l’alliance »!