21 octobre 2018 - 29ème dimanche du Temps Ordinaire - Année B
Lettre à Emmanuel
Cher Emmanuel,
Je me permets de vous envoyer une lettre, oui, une lettre c’est un peu la manière de l’autre monde. Mais je sais que vous êtes un ami des bonnes et belles paroles alors je me dis que vous saurez apprécier.
Bien sûr nous le savons, ô combien, que des hommes et des femmes commandent en maîtres ! Ah le pouvoir ! Ils le font sentir et le maitrisent dans le but le plus souvent de faire le maximum de profit ! Ce sont des hommes autoritaires ou bien comme on dit des dames de fer ! Et on en finit, à un moment ou un autre, par tendre les doigts de drôle de façon, par croiser le fer, tordre des bras et même parfois déchirer des chemises !
Bien sûr, cher Emmanuel, c’est de partout pareil, je le sais bien, même dans mon Eglise, trop facilement le pasteur, le supérieur, le curé peut se voir en demi-dieu, ostensiblement dressé sur son trône, commander au risque de maltraiter ceux qu’il est appelé à servir ! Et si j’ai bien suivi, nombre de vos paroles disent que parmi nous il ne devrait jamais en être ainsi. Dans la société ne parle-t-on pas de serviteur de l’état ?
C’est un point commun avec mon Eglise où l’on dit que celui qui veut devenir grand sera serviteur de tous. Que celui qui veut devenir grand délaisse l'escalier au tapis rouge des honneurs pour emprunter les marches qui descendent vers les bas-fonds, à ras-de-terre ! Voilà des propos révolutionnaires trop souvent tenus à distance !
J’avais simplement envie de revisiter avec vous cette figure du serviteur. Je sais l’insistance que vous avez mis sur ce sujet jusqu’à donner l’exemple en passant le tablier. Je vous en supplie, ne posez pas trop vite votre tablier ! Pourvu que partout, des hommes et les femmes, par-dessus leur tee-shirt commun ou de marque, ose jour après jour consacrer du temps au tablier !
Dans nos vies de famille, d'engagements et d'église, je ne suis plus sûr que nous éprouvions assez le bonheur et le plaisir du serviteur. Je me rappelle pourtant ce serviteur à la bouche grande ouverte qui aspire, avide, aux paroles de vie du Seigneur : « Que tes promesses Seigneur, sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! »
Je ne vous écris pas pour vous dire que je doute des promesses, ni pour demander de tout faire pour moi. Vous l’avez suffisamment dit, pour que les promesses deviennent réalisations joyeuses il nous faut, nous-mêmes, traverser la route pour aller vers l’autre !
Alors si je vous écris c’est pour vous dire simplement que j’essaie d’apporter ma contribution modeste pour que toutes vos promesses se réalisent ! Même si je souffre que toutes n’advenant pas, elles deviennent dans nos estomacs, au quotidien, remontée d’acide et amertume ! Je me rappelle encore ce serviteur à la bouche grande ouverte qui prit le petit livre de la main de l'Ange et l’avala ; dans sa bouche, il avait la douceur du miel, mais quand il l’eut mangé, il remplit ses entrailles d'amertume. (Ap. 10: 6-11)
Je vous le redis, mais c’est juste pour m’en convaincre moi-même, que le serviteur soit rompu à l’écoute de son vis-à-vis pour son bien. Qu'il écoute, et écoute encore, même s'il en coûte :
* Qu'il fasse le don de son temps, même a contre temps !
* Qu'il donne sa patience, même au risque de la perdre !
* Qu'il propose ses forces, même au risque de l'épuisement !
* Qu'il s'ouvre, même au risque de la contradiction, de l’imprévu !
Cela consiste tout simplement au don de soi, qui est en définitive le programme du serviteur ou du prophète qui exerce un métier de bouche :
* Bouche qui prend la parole de Dieu pour la mâcher et en éprouver la saveur et douceur !
* Bouche qui libère la Parole et la sert tout autour de lui aux affamés de la vie !
Allez, Emmanuel Jésus, je vous laisse sans vous délaisser, en désirant permettre à l’Evangile de pouvoir irriguer l’ensemble de la société. Non, je ne dis pas christianiser ou amener à l’église la société, mais l’évangéliser, c’est à dire lui permettre de se confronter à des qualités d’existence promues par l’Evangile et qui devraient nous donner la force d’être nous-mêmes, sur un horizon marqué par la corruption, les abus en tous genres, la violence, l’insouciance et la négligence.
Dans ma vie, j’ai envie de chanter la saveur des Paroles de Dieu goutées en notre bouche,
qui toutes sont justice et paix !
P. Thierry Mollard
Célébrations de Toussaint
Jeudi 1er novembre :
Messes de la Toussaint
9h30 à Veyrier
11h à Menthon
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Jeudi 1er novembre :
Temps de prière
15h au cimetière de Talloires
Vendredi 2 novembre :
Messe des Défunts
18h à Menthon
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Messes dominicales
Le samedi à 18h30 : VEYRIER
Dimanche 21 octobre à 9h30 : BLUFFY
Dimanche 28 octobre à 9h30 : ST GERMAIN
Dimanche 11 novembre à 9h30 à BLUFFY
Dimanche 18 novembre à 9h30 à TALLOIRES
Dimanche 25 novembre à 9h30 à ALEX
Le dimanche à 11h : MENTHON
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En semaine
Le mardi : Chapelet à 17h30 + Messe à 18h à MENTHON
(sauf mardi 30)
Le mercredi à 8h30 : Messe à VEYRIER (Sacristie)
(sauf mercredi 24 et 31)
Le mercredi de 19h à 20h (sauf vacances scolaires) :
Louange et Adoration du St Sacrement à VEYRIER (Sacristie)
Le jeudi à 9h : Messe à ST GERMAIN
(sauf 1er et 8 novembre)
Vendredi 9 et 23 novembre :
Adoration du St Sacrement de 17h à 18h
+ Confessions de 17h30 à 18h
+ Messe à 18h à MENTHON
Vendredi 19 octobre, 2, 16 et 30 novembre :
Messe à 15h15 à l’EHPAD Paul Idier à Veyrier
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Cette semaine nous prions pour : Claude et François GIRAUD, Bernard BERGERET, Bernard FLOQUET, Wilfrid et Yvonne SYLVESTRE, fam. de LYLLE, Michel NAOUMOFF, Maurice LEGRAND, Laurent PAGET, Christiane ROLLIER, Luc ROYER, fam. SAUTIER –BERNARDIN, intention particulière.
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La quête de ce jour est pour la
Journée Missionnaire.
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Aumônerie
Nous recherchons : guitare acoustique avec micro ou guitare électrique, ampli et percussions.
Faites-vous connaître par mail : cate.saintgermaindulac@gmail.com
ou déposez votre instrument
le mercredi de 10h à 12h à la maison paroissiale.
Pour les jeunes de l’aumônerie un grand merci !
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Personnes séparées, divorcées … Tous en chemin
Dimanche 21 octobre de 14h30 à 18h à la Maison du Diocèse.
L'invitation de Mgr Yves Boivineau s'adresse à toutes les personnes concernées par le divorce,
directement ou pour un proche :
« Avec l'équipe diocésaine de la Pastorale de la Famille je porte d'une façon toute particulière le souci des personnes qui vivent l'épreuve de la séparation, et je désire ouvrir des chemins dans l'esprit des orientations données par le Pape François dans "La Joie de l'Amour". (Mgr Boivineau)
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