Dimanche 2 juillet 2023 13e dimanche du Temps de l’Eglise
 C’est le mot de ce week-end ! Il me vient à l’esprit car l’évangile du jour ne se perd pas en des circonvolutions compliquées : « Celui qui aime son père ou sa mère, son fils ou sa fille, plus que moi n’est pas digne de moi ! » Les fainéants qui tirent toujours vers le bas disent que c’est déjà pas mal d’aimer ses proches et qu’il n’est pas question de moins les aimer ! Ils ont mille fois raison car il n’est pas question de moins aimer, mais d’aimer plus ! Si souvent on minimalise, on se contente du peu, là il s’agit de maximaliser.
Le maxi est un mot qui veut flirter avec les sommets... mais curieusement il est abrégé.
Maxi... Maximum, maximal, extrémum vers l’infiniment grand ou petit !
Dans le paysage des Savoie, on connaît la Maxi Race, elle est un prétexte à l’aventure, au dépassement et à la découverte de soi et de paysages uniques.
Avec juillet qui s’ouvre, tout est au maxi ! Plages, parapentes, voitures, bruits, restaurants, nos maisons, nos parkings ... Tout est au maxi ! L’été fait le plein !
Tout est au maxi, vraiment ?
Comment organiser l’afflux massif des touristes qui contribuent à l’attractivité des territoires ? Quelles évolutions et quels impacts, les comportements des touristes ont sur l’environnement ? Faudrait-il raisonner, rationner les mouvements touristiques, au risque de faire grandir la « tourismophobie ». Habitants excédés, sites naturels égratignés ou pollués, parkings sauvages ou véhicules en dortoirs roulants... les dégâts du tourisme de masse ne manquent pas. Face à ce phénomène, mairies et associations cherchent des formules qui pourraient donner une réponse conciliant accueil touristique et préservation de la qualité de vie locale. ‘Maxi’ interroge notre « toujours plus attirant » non pas en nombre mais à un plus d’humain, un plus d’accueil, un plus de bien-être : du déséquilibre à l’harmonie ?
Deux histoires actuelles se percutent : le « Titan » et le ‘chahutier’... Où est le Maxi ?
Assurément médiatiquement, le maxi est du côté du Titan, ce submersible genre mouchoir de poche ; plus c’est petit plus c’est cher ! Tout cela pour un pèlerinage sur une épave plus que centenaire où ont été précipités vers le fond quelques 2000 passagers. Combien d’heures d’antenne, minute par minute, ont-elles tenu en haleine un « maxi » de curieux de l’échec de cette opération et de la mort douloureuse de 5 personnes !
Dans le même temps, pourtant autrement pus visible, car tout se passe à la surface de l’eau, un chalutier sans nom, fait naufrage en Grèce : 700 personnes demandeurs d’asiles, deviennent les noyés anonymes de Grèce. Oui où est le Maxi ! Tout et question d’âme !
Il est temps de souhaiter un bon été à tous ! Ceux qui seront au service des estivants. Ceux qui évolueront au maxi de leur temps pour gouter au pays, à ses saveurs, à ses espaces, à son souffle, à ses rivages. Ceux qui oseront mettre à profit la rencontre, la découverte, l’histoire... Et ceux qui sauront au cœur des bruits de l’été percevoir et rejoindre une parcelle de silence, de paix, dans lesquelles se dessinent l’inattendu ! Le bien ne fait pas de bruit.
Pour contribuer à ce silence nous avons un Ermitage qui chaque jeudi d’été propose une halte, pour mieux repartir, une parenthèse pour mieux attacher hier à demain. F. Thierry Mollard, osfs.
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Les haltes spirituelles 2023 à l'Ermitage
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Première HS : Jeudi 6 juillet : 9h30 – 16h30
Méditation à partir d’un texte de François de Sales. On « rumine » une parole reçue : il s'agit de se rendre présent à ce qui est là, à soi, à sa respiration, à ses pensées et à Dieu.
En après-midi il sera proposé le film : 1622, à force d’aimer, François de Sales » |
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Chapelle des Sept Fontaines
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Fondée à la suite d'un donation par testament de 1675, la construction de la chapelle fut ordonnée dès 1676. Achevée en 1678, elle est l'abri de la Vierge noire de l'Oratoire des Sept Fontaines, statue qui trônait à l'origine au dessus de la fontaine du milieu. Pèlerinage le 15 août. |
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Saint-Germain sur Talloires
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L'Ermitage de Saint-Germain est un haut lieu spirituel sur les rives du lac d'Annecy qui remonte au XIe siècle. C'est alors que Saint Germain, moine bénédictin et fondateur de l'Abbaye de Talloires a décidé de se retirer dans cette grotte pour mener une vie d'ermite fondée sur la prière, la solitude, et la pénitence. Plus tard, au XVI siècle, l'Ermitage sera marqué par un autre saint homme, Saint François de Sales, évêque de Genève qui a choisi l'Ermitage pour passer les dernières années de sa vie « avec notre plume et notre chapelet » Aujourd'hui, l'Ermitage reste un havre de paix et de contemplation pour toute personne en quête de beauté naturelle et surnaturelle. |
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