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  Dimanche 26 février 2023 1er dimanche de Carême

Le carême appelle le printemps. 


Un jour nous avions confié l’homélie du premier dimanche de Carême à une femme. Elle avait commencé sa méditation par ce préalable : « Mon petit neveu qui s'étonnait de me voir préparer ces quelques réflexions me disait : « ce ne sera donc pas une homélie que tu vas faire mais une « femmelie ».  Cela pourrait-être aussi une ‘enfant-mélie’ ce jour où nous avions associé étroitement les jeunes de l’aumônerie à la préparation et prédication. Ils avaient accepté avec une condition, préparer ensemble et terminer par une fondue.  « Héliefond », ils avaient trouvé un nouveau mot de communion, mêlant « parole et pain ».
Mais au fait, pourquoi parler d’homélie dans un édito qui n’est pas prononcé au cours de la messe et qui se veut « entretien familier » (selon l'origine grecque d’homélie). Ici, l’édito s’écrit, en quelque sorte, sur la place publique. Et il va loin, rejoindre les amis des résidences secondaires, leurs amis, leurs enfants. En témoignent bien des mots de reconnaissance qui arrivent en retour ! En fait la bible est loin d’être étrangère à l’ordinaire et extraordinaire de la vie quotidienne, personnelle et sociale. Nous avons tellement parlé de la bible comme parole de Dieu que nous en oublions le creuset humain sans lequel ne pourrait résonner la parole transcendantale. 
Dans 40 jours ce sera Pâques ! Le carême est souvent perçu comme une somme de pratiques austères, le temps d’une quarantaine : jeûne, privation, abstinence et pratiques pénitentielles. Songeons à nombre de nos contemporains pour qui c’est carême toute l’année. Ils ne parlent pas de jeûne mais de difficulté à joindre les deux bouts, leur parole prie de leur donner un peu de pain, leur sobriété se nomme austérité et manque. 
Si, le mercredi des cendres, on est ressorti de l’église avec un point de cendre entre les deux yeux, c’est pour envisager un troisième œil, celui de la connaissance du bon ou du mauvais qui permet de distinguer les nuances et nous ouvre à la conversion et harmonie ! Ce n’est pas pour voir la vie en grisaille, hésitante entre le blanc et le noir, en tristesse et ennui. Au contraire les cendres offrent un fond gris sur lequel les couleurs de la vie se distinguent : élégance et calme, autonomie et avenir du « quarantième-jour » vrai sens du mot carême ! Alors oui, le carême appelle le printemps. Nous le désirons, comme douceur même si nous en savons le douloureux, car tout printemps se fait en parure et déchirure.
Le Carême nous invite à être simplement pleinement homme alors qu’est embusquée la tentation de vouloir être un dieu, par nos propres moyens !
Il est tellement tentant de se servir de son pouvoir personnel pour satisfaire ses besoins.
Il est tellement tentant de marchander : notre stratégie est la meilleure, nous la croyons la plus forte, soucieux de préserver notre zone de bien-être ou de sécurité. 
Il est tellement tentant de « monter sur nos grands chevaux », de s’emporter avec la certitude de notre propre point de vue. 
Comment gravir les cimes sans se laisser griser par le pouvoir et la gloire ; comment tenir éloignée toute idolâtrie ? Bonne montée vers Jérusalem !  P. Thierry Mollard, osfs 

 

 

 

 
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