Dimanche 4 décembre 2022 – Second Dimanche de l’Avent
 Graph'emo de la semaine !
L'éléphant en furie s'adoucit au seul regard du bélier. Hélas ! Voyant l'Agneau de Dieu, pourquoi ne sommes-nous pas pa¬cifiés ? Opuscule 5
L’homme et la bête !
 C’est un vieux texte d’Isaïe, datant de presque 3000 ans, qui préside ce dimanche de l’Avent ! Un bestiaire de la création, avec parmi eux des animaux sauvages : léopard et chevreau, veau et lionceau, vache et ourse, lion et bœuf, cobra et vipère...
Tout ce petit monde vit en harmonie, le nourrisson et le petit garçon évolue parmi eux !
Une vie où l’on vit bien, heureux et en paix : on se nourrit ensemble, sur un même territoire, on va au même gîte, on s’amuse avec ces animaux. Et il n’est donc pas question de les manger, on mange alors le « fourrage ».
Alors ce vieux texte a-t-il encore quelque intérêt en 2022 ?
Nous trouvons souvent que notre monde est comme une jungle ! La traverser c’est se risquer en un labyrinthe de difficultés. Et si l’issue en était une troisième guerre mondiale ? Oui la peur nous ronge. Et les courants écologiste-alarmistes les plus radicaux flirtent avec cette peur qu’ils entretiennent ! Et si cette peur devenait la source de changements indispensables ?
Pas sûr, du tout, « la peur est plus grand mal que le mal » (dixit, F de Sales)
Tant de peurs et de violence nous les rencontrons quand le loup et l’agneau se regardent aussi en nous-mêmes. Pour autant Dieu ne rejette pas, ni nous, ni le loup qui est en nous, ni l’agneau qui est en nous ! L’harmonie, la paix est à cette condition !
Développer le « vivre-ensemble » ce n’est pas ringard ; allons-y sans nous en lasser. « Travailler-ensemble » n’est pas dépassé, au lieu d’entretenir concurrences et rivalités. A nous de saisir la main de l’autre qui se tend pour nous emmener dans son monde. Le plus dur est de sortir ! Comment envisager de sortir qund nous sommes marqués par tant d’emprisonnements et de dépendances ?
Mais par-dessus tout, il nous faut apprendre à « manger ensemble » Oui ! Et s’il suffisait de casser la croûte ensemble, de rompre le pain ensemble. Si communier ainsi, attisait les liens de la solidarité, de l’altérité et même de la fraternité !
Le temps que nous vivons, appelle à la sobriété et nous y venons, par choix ou par force ! Le temps appelle à ne plus tant jeter et rejeter que réparer et transformer, cela fait partie de la boite à outils du chrétien. Une boite à outils partager avec tous !
Pour que le fort entende le silence du petit. Pour que le « chef » soit à la pointe du service bien fait, bien rendu et que les blessures soient apaisées, que nos ecchymoses laissent peau nette, que soient réduites nos fractures ; pour que tout soit réconciliation !
Voici qu’il vient le Prince de la paix, voici qu’il vient l’enfant de la promesse ! Bonne avancée vers Noël P. Thierry Mollard osfs
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Art et Foi, le dialogue des statues
Viens voir la crèche ... l’église est ouverte !