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Dimanche 19 juin 2022
Fête du Saint-Sacrement
du Corps et du Sang du Christ


Graph'emo de la semaine !
 

« Ce jour-là à la table de François de Sales il y eut au menu des oeufs pochées servis dans leur eau de cuisson ! Une fois son oeuf consommé à renforts de mouillettes, François, continua, tout en parlant, à tremper quelques mouillettes dans l'eau de cuisson ! Cela, bien sûr, amusa ses convives ! Les voyant sourire il réalisa et leur dit : « Vous avez bien tort d'avoir découvert mon étourderie, car je vous l'assure, que je n'ai guère mangé de sauce plus savoureuse que celle-ci. Il est vrai que mon appétit y a un peu contribué comme le proverbe : « Quand on a de l'appétit toutes les sauces sont bonnes ! »

Fête-Dieu ! Sacrement fastueux ou sacrement dépouillé ?

Ce dimanche c'est la Fête-Dieu. En 1318 le pape Jean XXII incite à porter l'eucharistie non pas comme on porte (donne, apporte) la communion à un fidèle empêché de venir à la messe, mais dans le sens où l'on déplace, transporte la « présence réelle du Christ dans
l'eucharistie » C'est à ce moment qu'apparaît l'ostensoir.
Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, la Fête Dieu est devenue la « Fête du Saint-Sacrement Corps et Sang du Christ » qui fait référence à la Cène du Seigneur. C'est une manière de se tourner vers le Dieu d'amour qui se révèle en se donnant à tous comme nourriture de vie éternelle. Si jadis la Fête Dieu était marquée par l'adoration, la fête du saint sacrement est marquée par le repas de l'amour, repas partagé où nous consommons le Pain et le Vin!
Mangez ce que l'on vous servira ! Luc 10,8
Manger. Repas ! Gourmandise ! Voilà les mots qui mettent l'eau à la bouche !
Alors déguste la vie, mords-la à pleines dents. La gourmandise ça fait du bien au temps des aigreurs. Elle honore les saveurs de la vie, de la nature, de la peinture, de la lecture, de la musique, ... tout ce qui offre à l'homme et à la société de se sentir bien et de l'exprimer. Manger en gourmandise nous fait parler de nous-mêmes, aiguise notre curiosité, ouvre à l'autre, invite à découvrir nos différences.
Avant de manger !
Après avoir répété inlassablement à chaque repas « Bénissez-nous, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l'ont préparé, et procurez du pain à ceux qui n'en ont pas ! Ainsi soit-il ! » Cette prière nous coutait tellement, nous étions affamés et impatients. C'est plus tard que j'ai redécouvert le sens du Benedicite, chez une famille d'accueil de notre groupe en visite au Brésil. Dès le premier repas nos hôtes nous firent partager leur coutume et proposèrent le bénédicité qu'ils avaient l'habitude de dire : « Obregado per la comeda, obregado per la vida. » « Merci pour le repas, merci pour la vie... » Ces mots prononcés, mains dans les mains, avant le repas, disent avec simplicité une espérance de vie, une foi en l'avenir.
Rappelle-toi, en parcourant les ruelles de l'odeur du café torréfié dans la rue encore déserte ! Rappelle-toi aussi de cet ancien écrivain et scénariste britannique, Graham GREENE : « La meilleure odeur est celle du pain, le meilleur goût, celui du sel, le meilleur amour, celui des enfants. » Et le meilleur geste ne serait-il pas le sacrement du pauvre, la meilleure voix ne serait-elle pas celle qui conduit au pauvre : « Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ? » P. Thierry Mollard, osfs

 

Conférence mercredi 29 juin à 20.00 :

L'iconographie de saint François de Sales, au château de Menthon et ailleurs, animée par Christian Regat, ancien Président de l'Académie salésienne au château de Menthon
 


 


 


 

 

 

 
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  Vers une une année Saint François de Sales
  Vers une une année Saint François de Sales
  400 ans de la mort de François de Sales et 200 ans de notre diocèse
   

 

 
  Saint-Germain sur Talloires
  Saint-Germain sur Talloires
  L'Ermitage de Saint-Germain est un haut lieu spirituel sur les rives du lac d'Annecy qui remonte au XIe siècle. C'est alors que Saint Germain, moine bénédictin et fondateur de l'Abbaye de Talloires a décidé de se retirer dans cette grotte pour mener une vie d'ermite fondée sur la prière, la solitude, et la pénitence. Plus tard, au XVI siècle, l'Ermitage sera marqué par un autre saint homme, Saint François de Sales, évêque de Genève qui a choisi l'Ermitage pour passer les dernières années de sa vie « avec notre plume et notre chapelet » Aujourd'hui, l'Ermitage reste un havre de paix et de contemplation pour toute personne en quête de beauté naturelle et surnaturelle.