Dimanche 24 mai 2020,
7ème Dimanche de Pâques,

Nous célébrons la 54e journée mondiale des communications sociales comme chaque année le dimanche suivant la fête de l'Ascension.

 Qu’est-ce que tu racontes ?

Nous prononçons souvent cette parole, ou nous la prononçons nous-mêmes : « Qu’est-ce que tu racontes ? » Nous y mettons diverses intonations : surprise ou étonnement devant l’inattendu, manière de demander des nouvelles à celui qu’on n’a pas vu depuis un certain temps : « tu dis quoi de neuf, quoi de beau ? Ou encore façon de prendre de la distance ou de désapprouver ce que l’autre vient de me suggérer !
Voilà une question au cœur du vivre chrétien : « la bible, l’évangile n’est pas un conte mais elle se raconte ! »

C’est une manière heureuse, en cette journée mondiale des communications sociales, de souligner de la sorte, la diffusion de l’Évangile autrement que par le strict cadre de sa proclamation liturgique parfois lénifiante ! Je reprends avec joie les mots de Karl Barth (1886-1968) un grand théologien qui nous signifie que nous sommes invités à traverser la vie et les Eglises, « La bible à la main et le journal dans l’autre ! »

Qu’est-ce que tu racontes là ?

Au jour du baptême, je ne laisse jamais les parrains et marraines sans paroles après le baptême de filleul/filleule, la parole est même le meilleur cadeau qui vaille de leur part : une parole venant de leur cœur et pour la vie !
Les journées mondiales des communications sociales rajoutent un peu du sacré à la parole ! Une parole qui est le caractère de l’homme car elle est la qualité de ce Dieu qui donne tout à son fils bien aimé et d’abord la parole !
 

La premiere conséqunce, il nou fait prendre la parole et prendre la paroel comme un  papa ou une maman raconte  à l'enfant une histoire avnt de s'endormir ! Bon, je ne veux pas vous endormir mias pourtant vous raocnter une histoire : l'homme a besion de se raconter, de “se revêtir” d’histoires pour protéger sa vie. Il n'y a pas d'histoires humaines insignifiantes ou petites. Une hsitoire c'est un peu de la force d'amier qui  se trame ! (un conte de 6 minutes :  ici

L'autre conséquence : il nous faut prendre la parole, et même prendre la Parole comme on prend le Pain consacré !

Chaque année le 24 janvier-en la fête de Saint François de Sales (patron des journalistes)- le Pape publie un message: tisser des récits car l’homme est un être narrateur. L'huamin a besoin de respirer la vérité des bons récits : des récits qui construisent, et non qui détruisent... Liens  ici   
 

Tout message, témoignage, exige une cohésion entre le dire et le faire. Si la parole est démunie du geste du partage, si je ne fais pas ce que je dis, tout devient verbiage et mensonge.
Si le geste n’est pas accompagné de la parole, si je ne dis pas ce que fais tout devient gesticulation et mensonge. Oui la parole est sacrée, même si on le sait elle peut être bénédiction comme malédiction. Alors ne nous empressons pas « de l’ouvrir » même si les media émancipent la parole, les news et les fakenews bien emmêlées !
Se retenir de parler ce n’est pas se taire, si le silence est d’or, souvent il endort ! Si le verbe est d’argent : souvent il est changeant. La parole finit par écumer ou tourbillonner à la surface ! Alors ‘il est bon de parler il peut être meilleur de se taire ! Nous avons tous une colère qui est tapie en soi et qui ne demande qu’à sortir en kyrielles de mots !  

En fait il nous faut apprendre à parler, mais juste parler ce qu’il faut ! Se rappelant que nous ne sommes maitres que de la parole retenue, non prononcée.
Alors, même si le clavier qui nourrit les réseaux sociaux suggère à chacun d’être expert parmi les experts, « Il s'agit de parler peu, non point dire peu de paroles, mais de n'en dire pas beaucoup d'inutiles « Parle peu et doux, peu et bon, peu et simple, peu et rond, peu et aimable." SFS XXI. 57

Qu’est-ce que tu racontes ?

En ouvrant la matrice de Ri’vagabonde, je me dis : qu’est-ce qu’on va raconter, cette année ? Car cette parole portée par la paroisse, ceux l’habitent, la fréquentent, ou ceux qui y sont accueillis n’est pas facultative ! Là encore, c’est aussi sacré que la Pain consacré ! A vos plumes !
Vous êtes manifestement une lettre du Christ, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. (2 Co 3, 3).  Thierry Mollard osfs

Ce matin, persqu'avant que le jour soit levé, un premeir appel téléphonisue m'a fait sursauté !
On peut dire à nouveau des messes, est-ce que ça recommence ce soir ?
- Ah, euh... attendez que je me réveille ! ... Ce soir surement pas ! Demain non plus ! Du calme... Il faut  être prêt ! il faut mettre en place les mesures  barrières, les circulations et les équipes qui seront en charge des la séciruté sanitaire !... D'ailleurs vous  vne voudriez pas en faire partie , justement ?
- ... euh, ben ..  bon on va attendre encore un peu alors!

Vous trouverez le document  gérant la reprise, la sécurité, mis en place depuis le  14 mai :  

Bonne semaine !