7 avril 2024, deuxième dimanche de Pâques
Mais comment l’appeler ce dimanche ?
Son petit nom : « Quasimodo » « quasimodo geniti infantes » « comme des enfants nouveau nés (I Pierre 2 ; 2-3) ou encore dimanche « in Albis » car les néophytes viennent de déposer leurs vêtements blancs, mais encore dimanche de Saint-Thomas, le héros du jour, Dimanche de la paix, puissance trois ! Et enfin dimanche de la Miséricorde Divine...
Nous avons l’habitude de compter à partir de l’événement initial : premier, second dimanche après Noël ! A Pâques il n’y a pas d’après, mais un temps qui dure et se déploie, second, troisième dimanche de Pâques... jusqu’au septième qui ouvrira sur la Pentecôte : c’est le temps festif le plus long de l'année liturgique. 50 jours : le carême n’a qu’à bien se tenir ! La fête de Pâques expose la vie liturgique de l'Église au cierge pascal et immerge dans le « blanc ou de l'or » qui évoque la lumière pascale.
Pâques célèbre avant tout la résurrection de Jésus, c’est-à-dire la victoire de la vie sur la mort.
Arbre en fleurs, printemps du monde, lumière de Pâques, eau pure, sortie des grisailles ... s’allient en symbole du renouveau ! Nous sommes passés de la grisaille des cendres à la lumière du Jour nouveau, de la tristesse du péché à la joie de la miséricorde, de la peur de la mort à l’audace de la vie.
Mais il est tellement vrai aussi, que les fleurs sont éphémères ! La nature nous offre ses plus jolis bourgeons et après la bouffée et l’éclatement de la vie au printemps, la nature connaît un temps de latence. Les fleurs s’en sont allées et les fruits tardent !
L’herbe délicate et tendre se fait envahissante, alors que les arbres se chargent d’une multitude de feuilles pour le meilleur de l’ombre ou le pire masque de lumière ! Nous voudrions que tout soit demeure en printemps ou passe en été durable !
Mais au mitan de la nuit et du jour, du printemps et de l’été, il y a cet espace qui en appelle à notre responsabilité ! La question qui ne nous quitte plus guère : comment tu participes à la gestion de la « maison commune » ( ) , à la maison que tu habites ? Nous en sommes libres et responsables. Il est possible que nous ne sachions pas comment ajouter notre propre voix au débat ni comment nous engager. Pour cela je vous propose un « marchepieds. »
Car les pieds sur terre, nous voyons, écoutons, sentons, touchons, goûtons... brefs tous nos sens sont en éveils, puissions-nous les laisser fonctionner, pêle-mêle, signe fort que nous ne sommes pas indifférents !
Puis franchissons alors une marche et là demandons-nous ce qui nous semble le plus important. Parlons-en entre nous. Qu’est-ce que la vie, et l’autre, que me fait-il découvrir, aimer et choisir.
En rentrant chez moi, je franchis une nouvelle marche : « Quel est l’air qui me porte ? » Qu’est-ce qui me fait vivre et vibrer, histoire de connaître mon mouvement profond, mon inspiration ?
Demain, après une bonne nuit, la marche suivante sera allègrement franchie au risque de bousculer : « À quoi je tiens vraiment ? Il s’agit de savoir ce que je veux, ce que je ne veux pas ou ne veux plus ! Ce qui est essentiel pour vivre.
Il reste à franchir une marche ou l’autre. Notamment qu’est-ce que j’ose, décide et choisis… et donc aussi ce que je laisse ou refuse ? Différents champs, d’engagements et chemins d’espérance s’offrent à moi :
Rechercher la paix,
Encourager des coopérations
Trouver des issues aux actuelles impasses.
Ouvrir des chemins d’espérance...
... mais ce n’est pas à moi de clore une liste, cela vous revient ! F. Thierry Mollard osfs
« Parleroc le n°7, est paru le 03-avr-24 !
https://www.youtube.com/channel/UCmfrg2AYzdT-l5xK2A31bEQ
« Parleroc le n°8, paraitra le 17 03-avr-24 à 8h !
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