Tout à une fin !
Et oui tout a une fin!
Espérons aussi que toutes les éructations, ces renvois par la bouche des contenus toxiques de l'estomac cesse également
Car enfin nourris par un élan de fraternité, par une moisson de médailles, par une surprise de bonheur... oui nous sommes comblés mais pas soulés, tout juste une ivresse légère pentecôtiste ! Et nous le savons : « tout a une fin ! » A moins qu’une dose de religieux distille de l’infini à la rythmique passé, présent, futur de notre vie. En ce cas chaque instant présent aura toujours un futur : l’instant sera éternité qui offrira de beaux jours encore, à chanter les merveilles, communiquer en vérité.
Un abondante littérature horripilante s’est installée suite à la cérémonie d’ouverture... Heureusement une abondante littérature agréable et sage a été proposée ici et là...
Voici ici une méditation, parmi d’autres !
Avec le pain du ciel, on ne peut pas mourir. Je pense que si nous affichions cela à la vitrine d’une boulangerie, une file d’attente énorme se ferait à l’entrée assez rapidement pour obtenir ce pain si spécial.
Le pain venu du ciel, voilà une recette qui semble être si parfaite et qui pourtant ne nous bouscule plus trop de nos jours, on dirait, on est tous rentrés dans l’église.
Et on dirait que ce n’est pas qu’une question de société ou de mode, mais bien de nature humaine. Regardez comment déjà à l’époque, se comporte Elie ou encore les Éphésiens à qui Paul s’adresse, mais aussi les Juifs qui s’adressent à Jésus : il y a de la colère, il y a de l’amertume, des insultes, des récriminations.
Ces réactions sont dues à des mauvaises compréhensions à chaque fois : Elie se croit perdu, les Éphésiens perdent la foi, les Juifs croient être trompés par Jésus.
S’entendre, communiquer, c’est la base de tout amour. Si nous ne prenons pas le temps de communiquer, de donner notre avis et de nous écouter, alors nous nous enfermons dans des compréhensions erronées et nous perdons le chemin d’amour, le pain que propose Jésus, car c’est bien cela le pain descendu du ciel.
La communication, c’est se dire que peut-être l’autre me fera me déplacer, que ma vérité ne sera plus la vérité peut-être dans quelques instants. Et cela n’est pas une défaite, mais une avancée collective.
La volonté d’être vainqueur en tout nous encourage à prendre la communication comme un combat. En relation fraternelle, il ne peut en être ainsi.
Tout aspect négatif doit être éliminé de notre vie nous dit saint Paul, jusqu’au pardon nécessaire entre nous tous !
Parfois on s’agace de l’autre sans jamais lui avoir parlé de ce qui nous agace dans son comportement. Comment voulons-nous créer du pardon alors ?
La communication véritable, celle qui a pour but d’avancer ensemble doit passer par la rencontre et l’expression aimante de chaque ressenti sans jugement, pour avancer, pour aimer.
On se rend compte que si nous parvenons à cela, alors cette relation d’amour en tous aura un impact à long terme, l’amour ne meurt pas.
Une vie qui est nourrie d’amour donne envie, elle nous fait nous tourner vers les autres, elle nous donne la chance de découvrir la réalité de l’autre et ses richesses.
Une vie autocentrée nous ferme les yeux et nous aveugle en pensant que nous sommes les seuls à posséder la vérité.
Quand nous commençons à trouver que tout le monde autour de nous est dans l’erreur, il est alors temps de se demander si ce n’est pas nous, plutôt, qui y sommes, dans cette erreur.
Si je porte le combat pour faire taire, alors je ne porte pas l’amour de mon frère.
J’entendais cette semaine quelqu’un qui disait que nous ne pouvions aimer des gens qui nous haïssent comme ça, en parlant notamment des organisateurs des jeux olympiques et de leur cérémonie d’ouverture qui a fait pas mal parler.
Si nous nous mettons dans une posture de condamnation, alors nous entrons dans le cercle du mauvais, celui qui porte une parole de haine et de division, là où Jésus nous demande de nous aimer les uns les autres, même celui qui porte une vision différente de la mienne.
Chacun a le droit à l’expression, chacun a le droit d’exposer son point de vue. Communiquer est alors nécessaire, mais ce n’est pas notre rôle que de devenir des soldats de Dieu.
Saint Jacques écrivait dans sa lettre « Pour qui te prends-tu donc toi qui juges ton prochain ? ».
Seul Dieu doit pouvoir être celui qui juge nos actes. Nous, notre mission reçue au baptême est celle de nous aimer les uns les autres et de proclamer la Bonne Nouvelle de la vie éternelle.
Cette mission est déjà bien ambitieuse et plutôt difficile à tenir sur toute une vie et avec chacun. Concentrons-nous dessus de tout notre cœur.
Que le Seigneur nous soutienne et nous donne cette énergie à utiliser correctement. Une énergie d’amour toute tournée vers une société où se partage le pain du ciel, c’est-à-dire le pain d’amour entre nous.
Méditation pour le dimanche 11 août 2024 19ème dimanche du Temps de l’Eglise, Père Olivier FLEAU, osfs