Homélies, méditations et autres propositions ... — Paroisse Saint-André en Gavot-Léman

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Paroisse Saint-André en Gavot-Léman Paroisse  Saint-André en Gavot-Léman
Newsletter

Homélies, méditations et autres propositions ...

Chaque dimanche et fêtes ...

Ecouter la parole de Dieu   

http://dimanche.retraitedanslaville.org

13e dimanche du temps ordinaire

Lecture du livre de la Sagesse (1, 13-15 ; 2, 23-24)

Psaume 29 (30)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (8, 7.9.13-15)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc (5, 21-43)

Méditation

  • « Que faire lorsqu’on a obtenu de porter lenom magnifique de chrétien ? S’approcher sans cesse du Christ et faire passer dans sa vie la beauté d’une telle connaissance ! »

 

  • Que retenir des deux épisodes de guérison racontés dans le passage d’évangile de ce dimanche ? Deux femmes reviennent à la vie. L’une, malade depuis douze ans, perd son sang et ses biens, sans doute aussi sa fécondité et sa ­dignité. L’autre, dans l’entre-deux de l’adolescence, semble quitter la vie en même temps que l’enfance : elle a douze ans. Au départ, une demande de foi. Celle d’un papa désespéré, Jaïre, un notable qui tombe aux pieds de Jésus, son dernier recours ­devant la mort imminente de sa fille. Et la quête d’une femme sans nom, emportée par la foule autant que par sa maladie, dont la foi lui souffle un geste : toucher le vêtement de Jésus. Jésus se laisse toucher. Pas seulement par la main de cette femme, mais par la foi que nos deux personnages ont en lui, au point de tout attendre de lui, chacun à sa manière. Tout ? La vie. Il nous est souvent difficile de demander la vie à Jésus. Dépendre de quelqu’un, s’en remettre à un autre que soi-même sont des ­attitudes tellement à l’encontre des tendances du monde contemporain ! Pourtant, il y va de notre salut. Seul Jésus peut nous donner la vie, lui seul peut nous sauver. Déjà, commençons par identifier ce qui est vital pour nous physiquement, psychiquement, affectivement, spirituellement. Puis, inspirés par Jaïre et à l’invitation de Jésus, passons de la « crainte » à la foi.


Que m’inspirent les lectures de ce dimanche ? De qui me sens-je le plus proche ? De Jaïre ? De la femme qui perd son sang ?
Que vais-je demander à Jésus aujourd’hui ? 

Karem Bustica, rédactrice en chef de Prions en Église

12e dimanche du Temps Ordinaire

Lecture du livre de Job (38, 1.8-11)

Psaume 106 (107)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (5, 14-17)

Évangile de Jésus selon saint Marc (4, 35-41)

 

Méditation

Le diacre, présence du Christ Serviteur     

Le Concile Vatican II a rétabli le diaconat permanent, reprenant en cela la tradition des premiers siècles. Le choix des Pères du Concile est un don de Dieu pour l'Église. Sans doute, beaucoup de baptisés ont encore des difficultés à bien comprendre ce qu'est le diaconat. Il est le premier degré du sacrement de l'ordre. Sacrement signifie que celui qui le reçoit est marqué dans son être-même par l'Esprit Saint. Il est marqué dans son être profond. On ne « fait » pas le diacre, on « est » diacre. Quand on parle du faire, on se situe très vite dans l'organisation du religieux, or l'Église n'est pas un système religieux. Elle est un mystère d'Amour voulu par Dieu pour le Salut des hommes. Cela signifie que la fécondité de l'Église va bien au-delà de l'action humaine extérieure. Le Concile insiste beaucoup sur l'Église comme sacrement du Salut. Elle a pour raison d'être de communiquer et rendre accessible l'Amour de Dieu. Ainsi, le diacre est configuré au Christ pour être présence sacramentelle du Christ Serviteur. Le diacre n'est ni un « super laïc engagé », ni un « sous prêtre ». Il n'est pas là pour remédier à la diminution du nombre de prêtres, il n'est pas non plus appelé à être plus missionnaire que les autres. Il est simplement diacre. Il manifeste au milieu de nous la présence du Christ Serviteur. Il nous rappelle aussi à tous que nous ne sommes que des serviteurs. En réalité, Jésus est le seul véritable serviteur. Laissons-nous façonner par cette attitude fondamentale, primordiale du service à la manière de Jésus.

Le diocèse se réjouit de l'ordination de plusieurs diacres permanents dans les mois qui viennent. Nous les entourons de notre prière.

✠  Mgr Yves Le Saux,  Evêque d’Annecy

Pourquoi parle-t-on de diacre permanent ?

Le ministère des diacres existe depuis les premiers temps de l’Église. Mais depuis plusieurs siècles le diaconat ne subsistait dans l’Église latine qu’au titre d’étape vers le ministère de prêtre. Le Concile Vatican II, en 1963, a rétabli le diaconat en tant que ministère exercé de manière permanente. Ordonné pour la vie, le diacre permanent reçoit des missions particulières données pour un temps et révisables.

En France, il y a près de 2 900 diacres permanents. Le diocèse d'Annecy en compte 26.

Par l'imposition des mains et le don de l'Esprit Saint, Mgr Le Saux, évêque d'Annecy, ordonnera diacre permanent : Yannick Angelloz-Nicoud le dimanche 30 juin à 15h en l'église Sainte-Geneviève-des-Bressis (Cran Gevrier Annecy) et dimanche 7 juillet à 15h, Pierre Dupuy à Thonon (église ND de Lourdes)

Prions :

Seigneur Jésus, Tu as appelés les diacres permanents à te suivre dans ta diaconie.

Par l’ordination, l’évêque, et avec lui toute l’Eglise, les ont introduits dans l’ordre des diacres pour le service du Royaume dans le monde.

Nous te bénissons pour cette grâce et nous te prions encore.

Donne-leur de te reconnaître sur le visage du pauvre.

Donne-leur d’accomplir leur ministère avec charité et simplicité de cœur pour aider l’évêque, les prêtres et tous ceux qui exercent une responsabilité particulière pour faire progresser ensemble le peuple chrétien.

Donne-leur de garder le mystère de la foi dans une conscience droite et de proclamer cette foi par la parole et par les actes, fidèles à l’Evangile et à la Tradition de l’Eglise.

Donne-leur de garder et de développer un esprit de prière conforme à leur diaconat et de célébrer la "Liturgie des Heures" en union avec le peuple de Dieu, intercédant pour lui et pour le monde entier.

Aide-les à conformer toute leur vie à l’exemple que tu nous as donné et que tu rends présent dans l’eucharistie.

Aide-les à aimer ton Fils, lui qui n’est pas venu dans le monde pour être servi mais pour servir.

Amen.

11e dimanche du Temps Ordinaire

Lecture du livre du prophète Ézékiel (Ez 17, 22-24)

Psaume 91

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (2 Co 5, 6-10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 4, 26-34)

Meditation

RCF : " C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères ". Retrouvez le commentaire de l'évangile de ce dimanche 16 Juin (Marc 4, 26-34), cette semaine en compagnie de Dominique Pierre, diacre permanent à Saint Liboire au Mans.

https://www.rcf.fr/vie-spirituelle/levangile-du-dimanche?episode=492123

10e dimanche du Temps Ordinaire

Lecture du livre de la Genèse (3, 9-15)

Psaume 129 (130)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (4, 13 – 5, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3, 20-35)

Méditation

Qu'est-ce que le péché contre l'Esprit saint?

Selon les Évangiles, "le péché contre l’Esprit est le seul qui ne sera pas pardonné, ni en ce monde ni en l’autre". Qu’est-ce que cela veut dire ? La réponse du P. Michel Souchon, jésuite.

"Le péché contre l’Esprit est le seul qui ne sera pas pardonné , ni en ce monde ni en l’autre". Ces paroles de Jésus sont rapportées par les trois Évangiles synoptiques sous des formes très voisines (Matthieu 12,31-32 ; Marc 3,28-30 et Luc 12,8). Lisons, par exemple, ces paroles dans l'Évangile de Marc : "Les scribes qui étaient descendus de Jérusalem disaient : C'est par le Prince des démons qu'il expulse les démons".

Jésus répond en parlant de la ruine du royaume "divisé contre lui-même" et conclut : "En vérité, je vous le dis, tout sera remis aux enfants des hommes, les péchés et les blasphèmes tant qu'ils en auront proférés ; mais quiconque aura blasphémé contre l'Esprit saint n'aura jamais de rémission : il est coupable d'une faute éternelle". Et l'évangéliste ajoute : "C'est parce qu'ils disaient : Il est possédé d'un esprit impur".

L'Esprit est en nous, dynamisme de vie et invitation au bonheur

Le contexte permet de comprendre ces paroles difficiles et dures. Alors que Jésus libère de l'esprit du mal par la puissance et l'énergie de l'Esprit d'amour, ses ennemis disent qu'il est en fait animé par l'Esprit du mal. L'Esprit est en nous force, dynamisme de vie, invitation au bonheur. Je peux avoir de la peine à répondre à ses appels exigeants. Je peux parfois renoncer à vivre à la hauteur des paroles vives qui ont leur source en "l'Esprit parlant à notre esprit". Cela s'appelle le péché et c'est pardonnable.

→ VIDÉO : Qu’est-ce que le péché ?

Ce qui est impardonnable, c'est de "parler contre l'Esprit", de dire qu'il n'est pas puissance de vie et de résurrection, mais qu'il est l'esprit du mal, que ses appels sont insensés, vont contre la vie et le bonheur, bref que l'Esprit "veut ma mort".

Dire que la source d'eau vive est empoisonnée, c'est se condamner à mourir de soif. Si l'Esprit est nié comme puissance de vie, la source du pardon est coupée : nul n'est pardonné contre son gré.

Michel Souchon, le 13/01/2009 - Modifié le 12/11/2014 

 

Amour du Père et du Fils

Fais couler l'Amour dans nos coeurs.

Inspire nous ce que nous devons penser, ce que nous devons dire et comment nous devons le dire,

Comment nous deons agir,

Ce que nous devons faire pour procurer ta gloire, le bien des personnes et notre propresanctification.

Toute notre confiance est en toi.

Amen

Solennité du Saint Sacrement

Lecture du livre de l’Exode (Ex 24, 3-8)

Psaume (115 (116b), 12-13, 15-16ac, 17-18)

Lecture de la lettre aux Hébreux (He 9, 11-15)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 14, 12-16.22-26)

Méditation RCF - Méditation du p. André Talbot pour la fête du Saint Sacrement - Année B(Dimanche 2 juin)

https://www.rcf.fr/vie-spirituelle/meditation-dominicale?episode=484044

 

Solennité de la Sainte Trinité

Lecture du livre du Deutéronome (4, 32-34.39-40)

Psaume 32 (33)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (8, 14-17)

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu (28, 16-20)

Méditation

  • Les symboles de Dieu et de la Trinité  

Pendant de nombreux siècles, il a été considéré que Dieu ne pouvait être peint que sous les traits du Christ. Dieu en tant qu’Invisible n’avait pas d’icône et ne pouvait en avoir. Alors pour faire mémoire de la présence et de l’action de Dieu dans l’histoire sainte, en particulier dans les théophanies (manifestations de Dieu), l’art chrétien adoptera les conventions graphiques, certaines héritées de l’art juif. Ces symboles risquent de nous échapper si nos regards s’arrêtent seulement aux motifs représentés au sommet ou sur les colonnes d’un retable. La plupart de ces symboles proviennent de la Bible, des événements du Salut, des figures prophétiques, des mystères de Jésus. L’interprétation ne s’improvise pas, mais recourt à la lecture que l’Église en a faite au cours de son histoire, dans son enseignement, sa liturgie.

La figure abstraite du triangle avec au centre l’écriture hébraïque du nom Yahvé ou le dessin d’un œil 
- la trinité triandrique : 3 hommes côte à côte, strictement identiques ou d’âges variés
A partir du XIVe siècle : Le Père assis, tient entre ses genoux le Fils en croix, tandis qu’une colombe est juchée sur le bras ou sur la tête du Père
 A partir du XVe siècle : La Pitié de Notre Seigneur : le Père tient le corps pantelant du Christ descendu de la Croix. C’est l’image d’un Dieu proche, perméable à la souffrance des hommes ; sa miséricorde ne le cède en rien à la majesté. Ou sous la forme dite « Trinité du Psautier » : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : siège à ma droite » Ps 109
A partir du XVIe siècle : Sur un même trône, se tiennent le Père et le Christ de l’Ascension...quelque part entre leurs têtes, la colombe...
Au XVIIIe siècle : C’est le glas des représentations de Dieu le Père dans l’art. Les artistes s’en désintéressent.
A la fin du XXe siècle : La représentation du Christ souffrant est la plus fréquente. On note l’intérêt et le succès foudroyant de l’icône de la Trinité d’Andreï Roublev.

  • La Trinité nous oblige à lever les yeux. Sans que nos pieds ne quittent la terre, portons notre regard vers l’horizon de nos vies. Un jour, un père du désert montre une fleur à ses disciples et demande à chacun de réagir. Le premier prononce un discours sur la fleur. Le deuxième lui dédie un poème. Le troisième définit sa nature et son espèce. Le dernier se contenta de l’admirer en gardant le silence. La Trinité ne s’arrête pas à ce que l’on peut dire ou penser d’elle. Elle nous offre de recevoir le Père et ses commandements comme un guide, de marcher avec le Fils qui nous accompagne comme un frère et d’être les témoins de son amour dans la force que donne l’Esprit Saint. La Trinité nous révèle qui est Dieu. Mais elle façonne aussi notre vie chrétienne. Depuis que le Fils a rejoint le Père, l’absence ou le manque sont parfois notre manière d’expérimenter sa présence. Pourtant, notre Dieu n’est pas un Dieu distant. « C’est le Seigneur qui est Dieu, là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre ; il n’y en a pas d’autre » (Dt 4, 39). Il se donne à nous par sa parole, dans les sacrements, les rencontres ou les événements de nos journées. Notre place est dans le cœur de Dieu et nous pouvons y chercher le sens de notre existence à chaque instant. Nous sommes le cadeau que le Père a confié au Fils et ce que le Fils offre de plus précieux au Père. La Trinité nous permet de nous émerveiller de Dieu.

Dieu est pour moi Père, Fils et Esprit. Est-ce que je m’émerveille de tant d’amour ?
Son projet s’étend à toute la famille humaine : comment pourrais-je présenter les lectures de ce jour à quelqu’un qui se sentirait loin du Seigneur ? 

Vincent Leclercq, prêtre assomptionniste