Poème du père Armel Fakeye
Fraîche rosée
Cette nuit tranquille
Où chemine les ombres du soir
Et se promènent les astres de la pénombre
Se cristallise en admirable effervescence
Le palpitement des lueurs enchantés
Ce jour aux éclairs doux et séduisants
Mendiant du diamant de l’attention
Et songeur au clair de la lune de l’indifférence
Se consume au gré de l’active frénésie
Cette éternité aux ardeurs puériles et juvéniles
Inexorable détour de toute âme
Et souverain trésor au destin serein
Apprivoise tout lumineux flambeau
Solitaire au cœur admirateur
Empruntant avec lassitude et ferveur
Les étroites allées de ton mélodieux jardin
S’épanche vers toi la senteur des fleurs du destin
Et les yeux vers le lac de l’aventure
Ton regard parcourt le rivage de l’histoire
Traverse les vagues des souillures des épreuves
Couvertes des frissons de ton indignité et de ton égarement
Mais dans la douce étreinte du présent
Loin des lugubres sources du tâtonnement
Ta flamme recueille ce pan de sable de tes promesses
Qui s’élèvent comme une innocente offrande
Qui jaillissent dans le désert verdoyant de l’accomplissement
Témoin de l’allégresse de ta confidence à la généreuse terre
Conquérant de ton émerveillement prophétique au ciel inspirateur
Héritier de l’admirable fleuron de ta couronne