Célébrations de la parole à Rumilly et à Thusy — Paroisse Notre-Dame de l'Aumône en Albanais

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Célébrations de la parole à Rumilly et à Thusy

samedi 14 et dimanche 15 septembre

La Parole est présence de Dieu

La célébration dominicale de la Parole se veut un rassemblement de la communauté chrétienne pour se nourrir de la Parole : Parole vivante où Jésus présent est au cœur de notre communauté.

La tradition liturgique est riche en modèle de célébrations/liturgie de la Parole (par exemple lors des funérailles) ; le cœur de notre rassemblement est : proclamation, écoute, louange, réponse personnelle à l’invitation que nous fait le Seigneur. Une célébration de la Parole ne remplace pas la messe, mais ne lui fait pas concurrence ; elle lui est complémentaire.

Alors pourquoi une célébration de la Parole, ce week-end ? Tout simplement, car la paroisse n’avait pas de prêtres disponibles pour célébrer une messe. Et comme nous disait le père Paul, quelques jours avant la préparation, « ce ne sera probablement pas une première… ».

Venus de Thusy et de Rumilly, la préparation a été un moment fort pour notre vie paroissiale. Nous avons vu des chrétiens au service de la communauté paroissiale. Leur témoignage ouvre l’avenir. Une participante dira :

« Je n’oublierai pas que, par la lecture des Ecritures, c’est Dieu lui-même qui parle à son peuple ; c’est le Christ, présent dans sa Parole, qui annonce son Evangile. Il nous rejoint dans nos vies de joies, d’épreuves. La Parole est un lien d’amour ; elle nous met en relation ; elle est « une œuvre constructive », comme dit saint Paul.  Il y a de quoi accepter de se laisser nourrir de la Parole de Dieu et d’y répondre ! »

Commentaire Evangile du jour (Marc 8, 27-35)

Le récit que nous venons d’entendre se situe après l’épisode de la 2ème multiplication des pains. Chemin faisant, la conversation va bon train. Les disciples sont encore sous le choc. Ils ont vu quatre mille personnes manger avec  sept pains, et les restes de ce repas emplir sept corbeilles.

Jésus apaise les tensions ; et la véritable interrogation fait surface : « Qui suis-je ? »
Pas facile de trouver un mot qui résume la mission de Jésus. Mais Pierre y parvient : « Tu es le Christ ».
Ce mot, Christ, vient du grec et signifie « celui qui a reçu l’onction d’huile ».
Quand les rois d’Israël étaient choisis, on leur versait de l’huile sur la tête. C’était le signe qu’ils avaient une place à part pour guider leur peuple.

Jésus aussi a ce rôle unique, mais plus encore : il est le roi de tout l’univers. A tous les peuples, il annonce la victoire de l’amour et de la vie.

« Qui suis-je ? », voilà une question qui, aujourd’hui, nous est posée. Jésus nous demande une réponse personnelle, nous invite à sortir des affirmations toutes faites, des on-dit qui n’engagent pas vraiment et font passer à côté d’une maturation de la foi.

La foi est l’adhésion au Christ. La foi est relation vivante et vraie, libre et originale entre le Christ et le croyant. Reconnaître en Jésus l’envoyé du Père, c’est entrer dans l’espérance de la vie éternelle, c’est naître à la vie de disciple. Depuis notre baptême, jour où nous avons été marqués par l’onction de l’huile sainte, source de vie, nous cheminons sur ce chemin de foi. A nous de prendre des risques comme l’a fait Jésus (et les prophètes avant lui) pour témoigner de l’absolu de Dieu, et aller jusqu’au bout de l’amour.

Avec humilité et confiance, soyons unis avec tous ceux qui se préparent à recevoir le sacrement de baptême, avec ceux qui sont en recherche, avec nous-mêmes qui attendons une réponse à « Pour vous, qui suis-je ? ».

Méditation:

« Qui es-tu Jésus ? » Comme aux apôtres c’est la question qui nous est posée aujourd’hui. C’est le visage même de Jésus, c’est son identité.

Le programme ? Suivre Jésus c’est bien s’efforcer de lui ressembler en tout, dans son amour pour l’homme. Se comporter comme le conseille Jacques.

Ce que nous appelons nos croix, nous devons les vivre en aimant vraiment ; ce qui suppose toujours un renoncement à soi-même. C’est renoncer à mettre part d’ombre qui en nous, nous empêche de devenir ce que Dieu désire que nous devenions. Cela est difficile mais c’est notre croix et elle sauve le monde !

Quelques photos