Cordon, Sallanches, Le Reposoir

Cordon : église Notre-Dame de l'Assomption

L’église Notre-Dame de l’Assomption a été érigée de 1781 à 1787. Sa silhouette, équilibrée et vigoureuse est affinée, par un clocher à bulbe, à lanternon ajouré de baies jumelles reposant sur des colonnettes médianes. Le dernier incendie de clocher en 1973 fut important et nécessita l’intervention des "Monuments Historiques" qui classèrent l’édifice en 1974 et financèrent la reconstruction.

Ce clocher a été recouvert d’acier "patiné" (peint à chaud ) afin d’imiter au mieux la rouille d’un fer-blanc de 1816. L’extérieur, très sobre, ne laisse rien présumer de la superbe décoration baroque à l'intérieur. L'église est classée en Mars 2004 ; de 2009 à 2011 sont entrepris de gros travaux de restauration de l'église...

Sallanches : collégiale Saint-Jacques-le-Majeur

La collégiale Saint-Jacques-le-Majeur est une église située à Sallanches, À l'intérieur, des peintures en trompe-l'œil du piémontais Casimir Vicario, terminées par ses élèves à la suite de son décès en 1847. Celui-ci est intervenu dans les cathédrales Saint-Pierre de Moûtiers et Saint-François-de-Sales de Chambéry, ainsi qu'au château des ducs de Savoie. Son travail est poursuivis par les peintres Giacobini et J.B Ferraris. L'ancienne église est élevée au rang de collégiale par le pape Clément VII, le 2 décembre 1389. Dédiée à saint Jacques, elle obtient une relique (une côte) du saint. L'édifice actuel date du XVIIe siècle. En effet, le 20 novembre 1669, un incendie affecte Sallanches et ses maisons ; il détruit l'église, et celle-ci sera rebâtie en 1685. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1986. Le trésor est présenté dans une superbe armoire en noyer du XVII^ème siècle. Il se compose surtout de pièces d'orfèvrerie du XVème au XVIIIème siècle provenant pour la plupart de dons de nobles paroissiens, de révérends chanoines de la Collégiale ou de Sallanchards enrichis au cours de leur émigration. 
Les trois pièces les plus remarquables du trésor sont : le grand ostensoir d'argent doré fabriqué en 1688 à Munich, le reliquaire-monstrance de Saint-Jacques du XVème siècle dans lequel est conservée une sainte relique, le petit ostensoir-soleil en argent daté de 1750 offert par François Biolley, originaire de la paroisse et fixé comme négociant à Augsbourg en Bavière.

Chapelle Notre-Dame de la Paix du Monde, alpage de Doran

La chapelle de Doran "Notre-Dame de la Paix du Monde" fut édifiée par les Scouts entre 1951 et 1956 à 1600 m d'altitude pour les bergers qui vivent là-haut tout l'été et n'avaient pas de lieux où se recueillir. Elle est située à l'entrée d'un cirque naturel que constitue l'alpage, encadré par la barrière des Saix à gauche, la Pointe d'Areu (2478 m) à droite et la Pointe Percée (2750 m), plus haut sommet des Aravis, au centre.

À cette altitude, on rencontre le calme total d'une nature montagnarde préservée. La flore y est riche et variée. Les chalets d'alpage ainsi que le refuge, blottis les uns contre les autres, donnent une impression de sérénité propice à l'évasion, au repos et à la contemplation.

Le Reposoir : chapelle
du Bienheureux-Jean-d'Espagne 

La Chapelle du bienheureux Jean d'Espagne se rattache à l'histoire de la Chartreuse du Reposoir et du village lui-même. L'histoire atteste qu'à cet endroit, au confluent des deux Foron, fut fondé au XIIe siècle, un noyau de Chartreuse (quelques cellules et une chapelle) qui fut finalement abandonné. Ce n'est qu'en 1891 que les Chartreux firent construire la chapelle actuelle, en l'honneur du fondateur de la Chartreuse, le Bienheureux Jean d'Espagne (1123-1160).

Chartreuse du Reposoir - le Carmel

L’ancienne Chartreuse, actuel Carmel, est classée Monument Historique. A l’ombre de la Pointe Percée (2752m), elle fut fondée en 1151 par des moines chartreux. Les bâtiments, restaurés en 1686 et 1717, abritent les anciennes cellules des moines, le grand et le petit cloître de style gothique flamboyant (visite uniquement lors des journées du patrimoine), l’harmonieuse chapelle (1480-1530) et les pièces communes. Après avoir, pendant des siècles défriché le sol et organisé la vie pastorale et agricole, les Chartreux quittèrent les lieux en 1901, laissant la place dès 1932 à des Carmélites.