L'aventure intérieure

RESPIRER

Respirer… Un geste anodin en apparence. J’ai connu un prof de gym qui disait qu’on ne savait pas respirer et que les gens qui savaient respirer augmentaient considérablement leur temps de vie…

La plupart d’entre nous respirons sans nous en apercevoir, distraitement… Mais récemment, nous avons eu des proches qui sont morts du Covid, asphyxiés, douloureusement parfois, sans avoir revu leurs êtres chers.
Alors, certains ont compris que chacune de nos respirations est un don de notre Père du ciel, pas simplement une petite respiration qui nous maintient en vie, mais un geste précieux qu’il faut honorer.

Les personnes qui souffrent d’insuffisance respiratoire ou bien celles qui souffrent d’asthme, savent que leur vie dépend de l’air qui parvient jusqu’à leurs poumons. Le violoncelliste qui s’apprête à jouer prend une profonde respiration avant de donner son premier coup d’archet qu’il veut chargé d’émotion. Le sportif sait régler sa respiration pour endurer, il apprend à économiser son souffle efficacement. Le chanteur travaille sa respiration, geste essentiel pour communiquer son émotion, une respiration qui ne reste pas dans la poitrine, mais qui part du ventre, au point que sa voix semble sortir de tout son être.

Respirer… Un art à cultiver tous les jours, dès l’ouverture de nos fenêtres. Et c’est le bon moment d’invoquer en même temps l’Esprit Saint qui souffle lui aussi. La journée commence bien. Il nous accompagnera.

Et si j’en ai le temps, je marcherai dans la nature. Ce sera comme une prière, une louange à Notre Seigneur pour les beautés qui nous entourent. Chacune de mes respirations sera aussi un hommage à tous les disparus privés d’air. Ce corps qui m’a été alloué, je le rendrai fort et vigoureux, je le redresserai pour que l’air y circule mieux… Et je respirerai à pleins poumons en m’enivrant de la nature, chacun de mes pas faisant renaître mes souvenirs…

Profitons de ce bonheur qui nous est donné de respirer !

(Philippe G)

DIMANCHE DE PÂQUES

La lumière s’est levée ce matin, à l’aube, sur le tombeau de Jésus, et les femmes l’ont trouvé vide... Elles ont été les premières à voir, sans bien comprendre " On a enlevé mon Seigneur"...

Mais j’aime à penser que dans leur cœur, elles ont su : Jésus était bien vivant... intuition d’un cœur qui aime, d’un cœur qui accepte, d’un cœur qui espérait.
Oui, Jésus est Vivant, Ressuscité comme Il l’avait dit et, comme aimait à le redire Jean Sulivan : "Chante ton ALLELUIA". 

Toi, mon frère, ma sœur, au cœur de ce monde inquiet, en ce beau dimanche de Pâques, chante TON ALLELUIA et reste à jamais dans la confiance.

C’est cette Joie Intérieure profonde que je souhaite à chacun de nous en ce jour. 
Dimanche dernier, j’avais beaucoup aimé ce texte du journaliste Edwy Plenel sur "le souci de l’autre avec qui j’avance", de tous les autres, comme sur le chemin d’Emmaüs. 

Alors, continuons d’avancer ensemble sur nos chemins de vie, avec tous nos frères, sur les pas du Ressuscité.
Très beau dimanche Pascal à tous. C’est mon souhait de ce jour. 
Amitié fraternelle 

(Philippe G)

CHANTONS NOTRE ALLELUIA

Que cet Amour, ouvert à tous, nous habite, et guide nos pas et nos actes de tous les jours ! Que la force de son message nous aide à tenir debout, confiants et plein d'Espérance dans la tempête sanitaire et sociale actuelle... Oui, Il est VRAIMENT RESSUSCITE, ça change tout !

Oui, chantons notre alleluia, dans la joie profonde, dans la confiance de la Résurrection, dans un amour qui peut déborder sur les autres quand nous le laissons nous remplir...
Joie de suivre un Jésus révolutionnaire, dans le sens qu'il révolutionne nos certitudes, nos conforts, et nous pousse toujours plus loin sur Son Chemin de Vie.
Joie

(Anne BJ)

UN JARDIN

Un jardin où tout est fini… Jésus a été confié au tombeau. Il a passé trois ans de sa vie à dire l’amour infini du Père et voilà, finie, sa gloire. Emmurée, l’espérance. Et puis, le silence de la nuit, le chagrin, les larmes. Avec nostalgie, on va reprendre la vie d’avant, avec le vide de celui qui remplit encore les pensées. Peut-être avec la déception pour cette vie gâchée.

Oui, Jésus, tu remplis mes pensées, mon cœur, en cette nuit d’amertume où tes amis t’ont abandonné, renié. Cette nuit de tristesse où Marie eut le cœur brisé. Où sont les promesses de royaume, d’amour du Père, alors qu’il t’a laissé mourir sur une croix ?

Cette nuit, c’est aussi ma nuit. Celle de mes peurs, de mes angoisses, des doutes. Celle où je suis incapable de prier, de croire à ton amour, à ta promesse de Ressuscité. Je te donne toutes mes obscurités, tout ce qui assombrit mon âme, ma capacité d’aimer. Fais jaillir ta lumière. Illumine mes ténèbres.
Cette nuit, c’est aussi celle de tous les enfermés de par le monde, de tous les désespérés, trahis de l’amour, de la haine, de l’injustice. Fais jaillir ta lumière. Illumine leurs ténèbres.

Ce jardin du matin de Pâques où tout est promesse... Il est vraiment ressuscité ! Allez le dire ! Ce tombeau n’est pas une fin. Tu as roulé la pierre qui enferme. Tu délivres des rancunes, refus, de l’égoïsme, incompréhension, désespérance. Tu redonnes vie, espoir. Tu donnes un sens à la vie : "Allez le dire !"

Avec toi, je n’aurai plus de crainte. Accompagne-moi sur mes chemins. Et si jamais je t’oublie et tout ce que tu as enseigné, si je me trompe de chemin, si je te renie, rattrape-moi. Et renvoie-moi vers mes frères. Donne-moi, donne au monde, à ton Église, à tous ceux qui me sont chers, la force, la paix de ton Esprit.

(Anne-Marie D)