Les sorties en équipes
Les déplacements
Chacun peut trouver un exemple de déplacement, trouver ce chemin qui est dans son cœur.
Des rencontres
Bien avant les randos mensuelles ou annuelles : pour tous ou par équipes, à la journée, après-midi, week-end, souvent accueillis par Joseph Rey, ancien prêtre-ouvrier, en son ermitage de ND de la Gorge. 01-Rencontres dégustation des biscuits au carvi
Un des plaisirs d'une de ces rencontres : la dégustation des biscuits au carvi (cumin) de Joseph
La marche
Partage sur le thème de la marche, en prenant en compte toute forme de déplacement qu'il soit physique, spirituel, intellectuel ; effectué en solitaire ou avec d'autres, avec l'Autre...
Qu'est-ce que le mot "marche" éveille en moi ?
- Aller vers, quitter, recherche d'équilibre
- Dans la nature on trouve Dieu plus près
- Sortir de chez soi, faire ce chemin de ne plus penser à ce qui nous trotte dans la tête, mais se recueillir
- Me défouler physiquement et dans la tête, c'est un besoin quotidien
- Oublier les soucis pour retrouver les bienfaits de la nature
- Se retrouver intérieurement
- Être soi-même dans l'effort, sans contrainte ; évasion
- Se fixer un but sans en savoir l'aboutissement
- Aller d'un point à un autre ; un parcours
- Emmener avec soi
- Moyen de rencontre avec d’autres ; abandonner les différences
- Un gros effort au départ, une grande satisfaction à l'arrivée
- J'aime la marche en solitaire et j'en profite pour prier
- Sortir des idées qui tournent en rond dans la tête
- En groupe, être lié même si les groupes ne marchent pas ensemble physiquement
- Difficile de partir parfois ; il est difficile de mourir à ce que l'on laisse.
- Rencontre avec des personnes et d'apprécier les différences ; se confronter à ses limites relationnelles
- La marche en groupe est plutôt difficile, il faut plus de patience
- En groupe, c'est rassurant, il y a les autres. On apprend beaucoup
- Maintenant, je ne partirai plus seule
- Lève-toi et marche : ne reste pas dans le ressenti, avance, debout, en
mouvement
- Par fidélité, on peut rester physiquement, mais on peut s'en aller dans la tête : pèlerinage
- Des peurs peuvent nous arrêter, on se met des barrières
- Ce qui peut me retenir, c'est le devoir d'état
- Connaître la priorité
- Marche vers la liberté : en pèlerinage, j'ai pu dormir n'importe où. Le retour au quotidien a été très difficile. Comment garder le bénéfice de la marche ?
- Marcher seul : aller au désert ; mais c'est sécurisant d'être en groupe
- Déséquilibre : pas à pas...
- Partir sans savoir vraiment où on peut s'arrêter. S'arrêter là où on n'avait pas forcément envie
- Prendre soin de sa préparation ; ne pas prendre de risque pour soi ; il faut respecter son corps
- Se donner les moyens de vivre son aventure ? Est-ce possible ?
- La marche, par son déséquilibre, met beaucoup de choses en lumière
- On est confronté à nos attentes et ce n'est pas cela qui se produit. On est déstabilisé. La marche, la vie peuvent être dangereuses
Et maintenant, vers quoi s'ouvre mon chemin ?
- Le chemin de demain ?
- Un renoncement à ce que l'on est hier. Pas de retour en arrière.
- La vie quotidienne est une voie engagée, il n'y a pas de retour possible.
- En cas d'échec, qu'est-ce que j'ai appris ? Tout n'a pas été raté. Il y a quelque chose de bénéfique pour la suite
- Tous les aspects de la marche, des démarches, étaient présents.
- Sortir de soi ; la rencontre avec ceux que je crois et ceux que je rencontre quand je reste enfermé. La marche c'est un moyen de facilité pour rencontrer les autres autrement, et en particulier ceux qui marchent. Je me sens avec une humanité qui marche. Une humanité qui s'entend dire : prends ton grabat et marche, va vers toi, avec ta civière.
- Ce qu'on a vécu, c'est ''je voudrais atteindre ce sommet''. Avec l'âge, la réalité n'est plus possible, mais ma pensée est une pensée du passé. Qu'est-ce que je fais maintenant ? Le prochain but, c'est un sommet qui est en bas. C'est encore une marche.
- Nous sommes des nomades (immigrés-chômage) ? Sommes-nous des nomades, même avec nos points de repère ? Nous allons en avant à chaque instant. Le retour en arrière est un regret.
- Lâcher toutes ses attentes pour accepter l'autre et s'accepter soi-même.
Où le Christ peut-il, veut-il, nous emmener ?
Avec le recul, quel regard portons-nous sur l'expérience du TMB [Tour du Mont-Blanc] que nous l’ayons fait en entier, partiellement, que nous soyons allés en voiture jusqu'à Arnuva ou restés à la maison, ou ailleurs ?
Comment avons-nous vécu la rencontre et la séparation à Arnuva ?
- J’aime la méditation
- Il y avait de bons moments de silence
- La prière ne se sentait pas dans le groupe
- Les doroniques du col du Bonhomme portaient à la Création et à sa louange
- Le partage n'a pas toujours été facile sur le coup
- Le parcours a été fait dans la confiance à Dieu
- La prière n'est pas verbalisée
- On a vécu le ''vivre ensemble''
- Le 2° jour, la montée au col des Fours a été un moment de colère. L'évangile du jour était sur le coup du fardeau léger. Décalage. J’ai besoin de retrouver le contact avec moi-même, avec Le Christ en moi. J'ai vu où je m'étais quittée, et où je me suis retrouvée et comment j'ai pu marcher.
- Le Christ m'a menée chez ma fille au retour du TMB
- Le TMB m'a permis de reprendre soin de ma mère
- Par la pensée et la prière, on était avec vous
- J’ai regretté de ne pas partir. J'étais heureux de la halte d'Arnuva
- La marche est un travail de renoncement
La séparation
- Tristesse de devoir laisser les autres qui repartaient
- Arnuva devait être la fin du TMB. Ensuite, je ne me suis plus posé la question. Je ne sais pas ce qui m'a porté, qui m'a porté.
- L'autre me mène, pas à pas.
- La marche ensemble est une prière;
- Il y a un fil qui se déroule : Lourdes [rassemblement national de 2010], "Avec le Christ viens renaître". Fêter nos renaissances. Les rencontres ont commencé, week-end de marche ou non. AVEC le Christ viens renaître. On ne peut pas renaître tout seul. Le renoncement à Ludovic a permis une ouverture à un autre chemin, à sortir des cadres, à entrer en contact avec d'autres Mouvements.
- Dans la marche du TMB, nous étions dans le vécu.
- Venant de l'extérieur, l'arrivée du groupe en ordre dispersé et par deux chemins m'a permis de voir que le groupe vivait ensemble évangéliquement, bouleversant mon passé de chauffeur de bus.
Et pour nous mettre dans l’ambiance de cet échange
NUS
« Nous continuons à avancer, mais conscients d'être définitivement à découvert, irrémédiablement exposés : le corps au vent et l'âme à Dieu. Il n'est plus question de nous cacher, il faut être ce que nous sommes, et l'être devant Dieu... »
(A.M. Besnard)
SIMPLIFIÉS
« Ainsi le silence auquel parvient le pèlerin n'est que le lit de la Parole de Dieu, l'atmosphère offerte à sa vibration. C'est là qu'elle nous atteint et que l'on naît à elle. » (A.M. Besnard)
LA COURSE LA PLUS LONGUE
« Peut-être la montée jusqu'à l'hospice vous a paru un peu longue, mais ce n'est pas cela le plus long parcours. Vous iriez jusqu'à l'Everest, ce n'est pas encore cela le plus grand parcours. Le plus long parcours que chaque homme a à effectuer, c'est celui qui conduit de la tête au cœur, pour trouver ce sommet que l'on cherche dans tous les sommets. Le sommet, il est au cœur. »
(Père Abbé de l'hospice du Grand Saint Bernard)