Le texte à peine lisible qui se trouve dans la minuscule chapelle de Ste Anne au lac des Plagnes au dessus d’Abondance.
Chapelle Sainte-Anne
Cette chapelle consacrée à Ste Anne, la mère de Marie, a été fondée en 1671 par Rd Bergoin curé d’Abondance Fait surprenant, la cloche date de 1635 ou 1655
En 1680 P. Favre, notable d’Abondance, la décore d’une Visitation qu’il donne à la chapelle. Cette scène qui peut surprendre, la présence de Joseph n’est pas habituelle, est actuellement au Musée d’Art religieux d’Abondance. La copie photographique qui la remplace, exposée sur le mur, date de l’an 2000. Les meubles eux sont du XIXe siècle.
La couverture en tavillons ou tavaillons du toit à croupe de la chapelle et du clocheton date des années 1975. Elle a été réalisée comme cela est la tradition par les habitants des Plagnes.
Au début du XXe siècle se trouvait encore devant la chapelle un érable
sans doute contemporain de la construction. Enfin, lors du pèlerinage
annuel, les femmes stériles, faut-il rappeler que Sainte Anne l’avait
été, faisaient un don à la sainte pour avoir un enfant.
Cette délicieuse Visitation ornait le retable de la chapelle Sainte Anne
Elle est actuellement exposée au
Musée d’Art sacré d’Abondance
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Croire encore ? - À la rencontre de la quête spirituelle de nos contemporains.
Je voudrais témoigner de la rencontre avec mes contemporains au cours de l’université des amis de l’hebdomadaire La Vie. Cette semaine a été aussi enrichissante que les interventions de très haute qualité des invités, des plus jeunes aux plus expérimentés dans leur domaine.
J’ai réfléchi, je me suis questionnée, j’ai été interpellée, oui !
Entre les temps de méditation et de prière, l’écoute, les prises de notes, les échanges en petits groupes et les repas pris en commun, j’ai approché et j’ai été approchée par des dizaines de personnes que je ne connaissais pas du tout. Nous avons pu échanger et partager spontanément comme en amitié sans complexe, sans barrières, notre « croire » et la quête spirituelle de nos contemporains.
De fait, religieux comme laïcs, nous avons exercé notre discernement pour sortir de la matérialité surabondante de notre quotidien et nous protéger de la virtualité omniprésente de notre monde. Ceci pour espérer et voir toujours AU-DELÀ, avec une foi profonde.
Comment rendre notre foi accessible et vivante aujourd’hui aux personnes en recherche de Dieu ?
Sans doute par l’architecture et l’art, en faisant visiter notre patrimoine religieux, comme l’église et le clocher de St Paul - un grand merci à Georges Michoud et son équipe – la chapelle de Champeillant et l’église d’Evian à des personnes émerveillées malgré la météo pluvieuse et le lac en robe gris anthracite… Certainement aussi en proposant une lente et lancinante « descente en prière » préparée par deux artistes, une comédienne et une musicienne. : un chant hébreu accompagnait la ronde d’une trentaine de participants, Hashivenu Adonaï eleisha, « Fais-nous revenir à toi Seigneur ». À tour de rôle, inlassablement, deux d’entre eux disaient un court passage d’évangile, une rencontre avec le Christ se concluant par : Va, ta foi t’a sauvé !
Quelques jours après avoir vécu cette expérience, j’ai compris que ce sont nos échanges foisonnants qui ont primé, au cours de cette semaine, en toutes circonstances et en tous lieux.
Dans notre paroisse, apprenons à nous réunir, à nous connaître, quelles que soient les générations, nous avons tant à y gagner !
Si vous désirez vous plonger dans ces conférences passionnantes de l’université des amis de La Vie vous trouverez tout sur le site de l’hebdomadaire www.amisdelavie.org, dossier « Université Evian 2023 » et c’est fait par des pros !
Isabelle Mauger – Rédactrice adjointe du journal En Gavot
Photo de Claude Ollivier
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Diocèse d'Annecy